Aticle Est Eclair    

Publié le 22/11/2013

 

Par Sandrine DUPRET





La promesse de Napoléon aux Méryciens

 

Deux codicilles du testament de Napoléon, vendus récemment à l’hôtel Drouot, rappellent que l’empereur a légué 300 000 francs à la commune de Méry-sur-Seine.

 


Les grands hommes laissent toujours des traces et pas seulement dans les livres d’histoire. Napoléon Bonaparte ainsi, déchaîne toujours les passionnés puisque deux codicilles du testament ont été vendus à Drouot le 6 novembre pour la somme de 357 000 €.

Les souvenirs resurgissent en parallèle, notamment à Méry-sur-Seine, commune citée dans le testament de Napoléon, pour recevoir un legs d’un million de franc.

La Campagne de France de 1814 a traversé le canton de Méry-sur-Seine, pour se terminer dans les flammes. En effet, d’après les recherches de feu Pierre Porcheret, Mérycien et passionné d’histoire, Napoléon arrêta les troupes du prince de Schwarzenberg le 18 février à Montereau et se lança à leur poursuite.

Le 22 au matin, Napoléon arrivait à Méry-sur-Seine qu’il traversa avec six cents fantassins.

D’après les uns, ce sont les Prussiens qui auraient mis le feu à la ville, tandis que d’autres, s’appuyant sur des témoignages d’habitants comme Benjamin Tholotte et Louis- Edme Huguier, affirment que l’ordre émanait de Napoléon. Quittant la ville en cendres, l’empereur aurait dit : « Je ne vous oublierai pas, je ferai rebâtir votre ville. »

Par décret du 5 août 1854, la somme de 300 000 F fut allouée à la ville. À la remise de ce legs, il fut précisé que ces fonds seraient consacrés à des œuvres d’utilité communale.

Ils servirent donc en 1859, d’abord à la construction de l’actuel hôtel de ville et dans son prolongement de la salle des conférences. Puis, en 1896, pour une école de garçons, actuellement l’école maternelle, et une pour les filles, devenue l’école primaire.

Et c’est, enfin, en 1906 que des travaux de voirie furent encore réalisés grâce au legs de Napoléon.

Les passionnés pourront retrouver nombre détails dans le livre écrit par Pierre Porcheret, Il était une fois… L’époque napoléonienne à Méry-sur-Seine et aux environs, paru en 1990.


 



Aticle Est Eclair    

Publié le 22/11/2013

 

Par Sandrine DUPRET