C’est avec une grande tristesse que nous avons appris la disparition de notre doyen, Raymond Henriot décédé dans sa 103e année. Connu bien au-delà des frontières de notre village, « Toto Henriot » était né en 1919 à Méry, rue de l’Hôtel-de-Ville. Très actif depuis son plus jeune âge, il avait été l’un des membres fondateurs de l’Union des Jeunesses Méryciennes qui regroupait à l’époque plusieurs sections comme la danse, le théâtre, la gymnastique, le football,..

En 1939, il part sous les drapeaux au service d’approvisionnement militaire de Châtres. Une fois démobilisé, il trouve du travail à la laiterie de Mesgrigny ou il va pendant de longues années, de ferme en ferme, faire les tournées de ramassage du lait. C’est aux établissement Beau de Saint-Oulph qu’il terminera sa carrière professionnelle en tant que chauffeur-livreur de boissons.

En 1946, il rencontre Gilberte qui deviendra son épouse la même année. De cette union naîtront quatre filles, Claude, Annie, Michelle et Martine qui lui apporteront 7 petits-enfants et 9 arrières petits-enfants. Il aura la douleur de perdre son épouse en 2010 et sa fille Claude en 2019.

Figure incontournable de notre commune et entouré d’une famille très unie, il était connu de tous. Sportif accompli, il n’hésitait pas, dans son plus jeune âge, à prendre son vélo pour se rendre à Paris rendre visite à son oncle. Il pratiqua le football au poste d’attaquant pendant de nombreuses décennies au sein de l’UJM avant d’en devenir dirigeant et par la suite supporter assidu pour encourager les plus jeunes. A sa retraire, c’est à la « Boule mérycienne » qu’il va retrouver ses copains tous les jours pour jouer à la pétanque. Il pratiqua tous ses déplacements à vélo jusqu’à 90 ans avant d’être handicapé de la vue, ce qui ne l’empêcha pas de se rendre à pied tous les jours au centre-ville pour y aller rencontrer ses amis. Victime d’une fracture du col du fémur à l’âge de 100 ans, il rejoindra la maison de retraite de Méry où il s’est éteint paisiblement entourés des siens.